Japon

L’origine de la communauté au Japon remonte à 1946 lorsque le délégué apostolique au Canada, Mgr Antoniutti, demanda à la Congrégation d’y ouvrir une mission. Un peu plus tard, cette interpellation, reprise par l’évêque de Kyoto, prit la forme concrète de la fondation d’un collège. En 1945, le Japon sortait exsangue de la seconde guerre mondiale et l’éducation était primordiale pour la reconstruction du pays.

Les premiers religieux arrivèrent en 1948 à Kyoto, dans le quartier de Kitashirakawa. Le 8 décembre 1948, ils célébrèrent la messe dans une des chambres de la première résidence. En 1952, un collège d’enseignement secondaire ouvrit ses portes, il fut nommé Rakusei, un mot formé de deux caractères japonais qui signifient l’étoile de Kyoto.

La première année, le collège reçut 88 étudiants. Actuellement, il en compte 1 325 répartis en 6 niveaux. Rakusei se distingue par l’équilibre établi entre les activités intellectuelles (classes, conférences), sportives (clubs sportifs) et religieuses (cérémonies, conférences, activités de volontariat). Une orientation internationale a récemment été donnée au collège. Des groupes d’étudiants ont eu la possibilité de visiter la province canadienne ou d’étudier l’anglais en Australie et à Seattle ou encore de participer à des cours donnés par la célèbre université Harvard de Cambridge aux États-Unis.

La paroisse Saint-Viateur de Kyoto a été fondée en 1948. Elle s’est développée au fil des ans. L’église actuelle est le troisième lieu de culte, il fut inauguré en mars 1993 et fut consacré par Mgr Raymond Kenichi Tanaka, évêque de Kyoto. Dans un pays affecté par de fréquents tremblements de terre, il était nécessaire de construire un édifice solide et sécuritaire. Ce qui fut fait grâce à l’admirable collaboration de tous les chrétiens, pour leur offrir un magnifique lieu de rencontre et de prière, en plus de remplir les conditions de sécurité. Sa localisation, à proximité de l’Université de Kyoto, favorise la présence dans nos assemblées dominicales d’étudiants japonais et de chercheurs étrangers qui vivent à proximité; notre paroisse propose donc l’image d’une famille internationale. Nous nous rappelons les premières années de la paroisse lorsque des cours d’anglais étaient offerts par nos confrères américains à des groupes de médecins de l’Université que se préparaient à prendre part à des congrès internationaux.

La Fondation du Japon relève de la Province du Canada, mais elle a toujours présenté le visage d’une communauté internationale. Y ont travaillé des religieux et des associés du Canada, des États-Unis, d’Espagne, du Burkina Faso et évidemment du Japon.